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Pourquoi faire de la formation ?

 

Dès notre sortie d’école en 1992, toute notre promotion a été invitée par ses directeurs à s’investir le plus possible dans la transmission des outils du théâtre, pour les pratiquants amateurs et le public scolaire. C'était une époque ou les volants d’heures pouvaient encore atteindre 70 à 90 heures pour une seule classe. Des conditions de travail inconnues aujourd’hui.
C’est donc dans un climat plutôt favorable à la pratique artistique qu’avec maladresse mais conviction j’ai commencé à transmettre, dès mes 22 ans. Et j’ai aimé cela, dès le début !

La transmission est vraiment un aller/retour entre le pédagogue et le stagiaire. Elle exige de ne jamais se reposer sur ses acquis mais de toujours questionner les outils, leur utilisation, leur finalité.

Je considère les exercices théâtraux comme des ressources en “opensource”. Ils vont et viennent d’un formateur à l’autre, ils se modifient, s’enrichissent, évoluent au gré de leurs utilisations. Plus ils sont pratiqués et plus ils s’affinent. Certains exercices/jeux disparaissent pendant quelque temps et réapparaissent plus tard, selon la tendance des pratiques artistiques du moment.

Exemples de formations sous forme de stages :

 

  • Stage de clown, pour amateur.e.s et professionnel.le.s (2 à 5 jours pleins)

  • “Théâtre furieux”, mise en espace et interprétation de textes contemporains faisant la part belle à des personnages traversant des états émotionnels forts. (3 jours)

  • “Improviser c’est pas si sorcier”, à l'attention de pratiquant.e.s amateur.e.s bloqué.e.s par la notion d’improvisation (1 Week-end)

     

  • “Le théâtre, c’est pas pour moi”, à l’attention de pratiquants amateurs ayant toujours voulu faire du théâtre sans jamais oser se lancer. (1 week-end)

  • “Au dedans/en dehors”, stage de théâtre en espace public, mêlant textes d'auteurs et paroles intimes, dans une forme déambulatoire (3 jours minimum).
     

  • Stages autour des esthétiques et des thématiques des spectacles de la compagnie

Mes outils pédagogiques sont directement hérités de mes expériences auprès de formateurs qualifiés, que je cite par respect, à chaque fois que j’enseigne. Ce sont des formateurs croisés au sein de l'école ou plus tard lors de stages que j’ai suivis moi-même. Les outils clownesques (technique Vincent Rouche et Dan Söderholm- ancien élève Lecoq) sont ceux que j’utilise le plus fréquemment (mais souvent sans nez de clown) parce qu'ils sont exigeants et offrent, après digestion, une très grande liberté.

Je privilégie une pédagogie du théâtre dans laquelle le quatrième mur est souvent aboli et où l’acteur est en intime contact avec le public. J'utilise des jeux rythmiques et corporels qui aident le/la comédien.ne à lâcher le mental pour aller vers une inventivité plus organique lors d’improvisations au plateau. J'essaie, autant que je le peux, de l’aider à faire éclore sa fantaisie propre, sa folie furieuse, à préciser sa nécessité et son désir profond d’être sur le plateau pour porter sa parole intime (même s’il s’agit d’un texte d’auteur).


Monter sur un plateau de théâtre est un acte courageux et périlleux.


J’essaie de ne jamais l’oublier quand je dirige un.e comédien.ne, amateur.e ou professionnel.le.

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